Qu’est-ce qu’un pain cher ?
Souvent, les clients sont surpris par le prix de notre pain. Ce prix s’explique par trois choix radicaux que j’ai opérés au moment de fonder Pane Vivo, après trois ans de recherche ayant débouché dans la publication de mon livre-enquête Je ne mangerai pas de ce pain-là :
- Un blé ancestral aux rendements d’1 à 2 tonnes par hectare contre 7,5 tonnes en moyenne pour les blés modernes ;
- Une mouture intégrale à la meule de pierre, plus douce et beaucoup plus lente que la mouture moderne aux cylindres métalliques ;
- Une fermentation exclusivement au levain naturel, qui dure 18 heures, contre 1 heure seulement pour la fermentation à la levure de boulanger.
Ces choix n’étaient pas faciles à opérer, mais si je voulais être cohérent avec mon objectif de redonner au pain tout son sens, il fallait les faire.
En effet, les avantages pour notre santé sont énormes :
- Un indice glycémique faible, prouvé par une véritable étude clinique, ce qui vous permet de mieux vous rassasier et de baisser le risque de prendre du poids ;
- Une meilleure digestion : 70 % environ des personnes interrogées déclarent mieux digérer notre pain par rapport aux autres (petit épeautre, pains bios, pains complets…) et personne ne relate d’une digestion empirée ;
- Une teneur en oligo-éléments hors normes, d’après des analyses nutritionnelles, notamment en termes de fer et de magnésium.
Sachant qu’en France on consomme 100 grammes de pain par personne par jour, cela donne environ €1,50 euros par personne par jour. Est-ce un prix raisonnable ? Je peux vous garantir, en tout cas, qu’il s’agit du prix minimum pour vous offrir une santé maximale, tout en délectant vos papilles et en contribuant au renforcement de la biodiversité céréalière.
Vous aurez compris mon propos : cher n’est pas ce pain vivant, non, mais le pain mortifère, faussement artisanal, qu’on retrouve dans la plupart des boulangeries, à l’indice glycémique supérieur au Coca-Cola, aux calories vides et au gluten indigeste.
Le prix de ce pain-là, on ne le paye pas complètement au moment de passer en caisse, non. On le paie avec les maux de ventre, les ballonnements, la fatigue, et tous les symptômes de l’hypersensibilité au gluten. On le paie avec des risques accrus de développer des maladies cardio-vasculaires et de prendre du poids. On le paie, aussi, culturellement, avec un pain qui, d’aliment sacré, se transforme en malbouffe.
Je ne mangerai pas de ce pain-là… c’est le cas de le dire !
C’est justement pour proposer une alternative que j’ai fondé Pane Vivo qui propose un pain digne de ce nom avec retrait possible dans nos boutiques parisiennes mais également par expédition ponctuelle ou abonnement sans frais de port.
Je sais aussi que ce pain qui fait du bien représente, dans l’absolu, un effort financier considérable. Mais je peux vous garantir qu’il est le fruit d’une remise à plat de toute la filière boulangère, du champ jusqu’à l’assiette, pour que vous ayez, sur votre table, toujours le meilleur pain qui soit.
Grazie.
Adriano Farano
Fondateur de Pane Vivo
